lundi 15 juin 2009

Mon projet professionnel

Je suis aujourd'hui en pleine réflexion sur mon projet professionnel. C'est pour cette raison que je souhaite établir et élargir autant que possible mon réseau professionnel, afin de m'aider à le clarifier. D'ailleurs, si vous travaillez pour une meilleure prise en compte de l'environnement dans votre entreprise ou vous le faites en tant que consultant, Rencontrons-nous !

En lisant les 3 points suivants, vous pourrez mieux saisir quels sont, aujourd'hui, les piliers de mon projet professionnel :

1/ L'étude marketing que j'ai réalisée sur la réduction des emballages (voir billet précédent), m'a permis de mettre en évidence que, le consommateur ne peut pas, à lui seul, réduire les déchets liés aux emballages. C'est un travail qui doit être aussi en grande partie réalisé en amont, par les fabricants, les grossistes et les détaillants. Je souhaite donc aujourd'hui contribuer à la remise en question des entreprises sur leurs responsabilités. Adapter leur offre et leur fonctionnement aux problématiques environnementales mais aussi sociales, tout en leur permettant de profiter d'opportunités économiques nouvelles ou d'améliorer leurs performances sur leurs marchés actuels.

2/ Mon expertise en marketing se base sur l'élaboration de recommandations stratégiques adaptées grâce notamment à une très bonne maîtrise des outils marketing d'une part et à une excellente maîtrise des notions de marketing durable, de marketing responsable et éthique d'autre part.

3/ Mon expérience et mes compétences en matière de communication m'apportent aujourd'hui une grande aisance rédactionnelle mais aussi un goût prononcé pour l'esthétique et la créativité en matière d'approche et de support de communication.

Ma spécialisation : la problématique de réduction des déchets et d'éco-conception

Afin de finaliser mon MBA Marketing, j'ai réalisé un essai-stage, autrement dit une recherche marketing dont la problématique étudiée était reliée à celle d'une entreprise chez qui j'effectuais un stage.
Pour ma part, j'ai choisi de travailler sur le comportement pro environnemental et plus spécifiquement sur le comportement de réduction des déchets lié à la consommation alimentaire (c'est-à-dire des emballages).
J'ai ainsi contacté Corneau Cantin, chaîne de magasin de produits naturels, biologiques et locaux ayant son propre réseau au Québec, afin de lui proposer de réaliser cette étude pour eux et avec eux.
Je vous propose de retrouver ci-dessous le résumé exécutif de cette recherche :

Le but de cette recherche était d’améliorer la compréhension du comportement pro environnemental des consommateurs québécois, plus particulièrement celui de réduction des emballages pour les fruits et légumes frais. La problématique marketing étudiée est de chercher à savoir si les consommateurs québécois sont prêts à changer leur comportement de consommation d’emballages pour davantage respecter l’environnement. Ce sujet vise plus particulièrement le secteur agroalimentaire parce que celui-ci génère beaucoup de déchets autant au niveau de la distribution du produit par les détaillants que par la consommation de ceux-ci par les consommateurs.

Pour parvenir à résoudre cette problématique, un questionnaire a été élaboré et a fait l’objet de courtes entrevues avec les clients d’une épicerie (supermarché, NDLR) de la ville de Québec. Parallèlement, une observation personnelle en magasin a permis de noter le comportement des répondants. Par ailleurs, plusieurs rencontres avec des experts ont permis d’élargir les recommandations suite aux remarques et conseils de ces derniers sur les résultats.

D’ailleurs, les résultats de la collecte de données et de l’observation montrent que les répondants connaissent relativement bien les propriétés des emballages de fruits et légumes même si pour certains, le recyclage et la réutilisation sont deux principes identiques, et que le fait que les matériaux soient issus de matières renouvelables, ne leur parle pas beaucoup.
De plus, l’emballage idéal pour les fruits et légumes est qu’il protège les qualités nutritionnelles des items achetés mais aussi qu’il soit recyclable. En outre, s’il était noté « compostable », « recyclable » ou au contraire, « non recyclable », la majorité des répondants utiliserait ce type d’information pour faire son choix d’emballage une fois dans le rayon des fruits et légumes.

En conclusion, la réduction des emballages dans les épiceries, peut être envisagée auprès des consommateurs mais non sans une aide de la part des transformateurs, des distributeurs voire même des transporteurs. La voie à suivre dans les années futures est, par conséquent, de réduire les emballages par les transformateurs mais aussi que les distributeurs adoptent des politiques d’achat restrictives pour favoriser l’éco conception des emballages mais aussi que ces derniers recyclent et revendent les matériaux utilisés pour le transport.

Pour accéder au rapport complet, n'hésitez pas à m'en faire part !

Mes motivations ou éléments déclencheurs de ma sensibilité à la protection de l'environnement

Ce billet cherche avant tout à répondre à la question suivante : quel a été l'élément déclencheur qui explique ma sensibilité et mes convictions pour la protection et le respect de l'environnement ?

Pour répondre à cela, je pense qu'il faut retourner quelques années en arrière : mon arrivée au Québec.
Changer de culture et de pays n'est pas chose aisée, surtout lorsque le voyage prend des allures de séjour de longue durée (je suis restée 2 ans et demi là-bas).
S'adapter à une nouvelle culture commence par une observation minutieuse des mœurs et coutumes du pays ; chose que j'ai faite durant les 3 premiers mois. Je me suis ainsi imprégnée de cette culture colorée par cet accent si atypique et ses magnifiques espaces... Car une chose est sûre, les canadiens en général et les québécois en particulier n'ont rien à envier aux paysages européens (même si beaucoup nous disent adorer l'Europe).
Vivre là-bas nous oblige à être plus proche de la nature pour pouvoir profiter pleinement des richesses de cette province qui évoluent au fil des saisons. Parallèlement à la découverte de ce splendide territoire, j'ai tenté de reproduire leurs schémas de vie afin de m'assurer une bonne acclimatation et une bonne intégration. Mais début 2006, ma vision des choses bascule. En ayant intégré leurs habitudes, plusieurs éléments me frappent:

Tout d'abord, leurs utilisations importantes de véhicules motorisés. Étant donné les grandes distances qui caractérisent ce pays, les québécois utilisent beaucoup de véhicules à moteur quelque soit la saison et quelqu'en soit la raison. Ils utilisent donc voiture, moto, 4X4, pick-up mais aussi skidoo (motoneige) et quad pour se déplacer pour leurs loisirs ou pour aller chercher un peu de nourriture au bout de la... rue.
Je sais qu'en France, cette habitude n'ai pas moindre non plus (malheureusement) mais nous avons la chance d'avoir le TGV !! Pour des raisons de coût, et à cause des grandes distances et de la rudesse du climat, l'alternative ferroviaire est très peu répandue au profit de l'avion mais surtout de la voiture. Aussi, fait non négligeable, les voitures (notamment) sont amenées à rouler jusqu'à 200 000 km durant leur "vie"; or, nous savons qu'un véhicule, passé un certain kilométrage, pollue beaucoup plus qu'une voiture neuve...

Ensuite, le gaspillage et le suremballage des produits de grande consommation. Leurs modes de consommation (même si beaucoup se vexent à l'évocation de cette idée...) sont fortement copiés sur leurs voisins américains. Et dans ces habitudes, l'utilisation du polystyrène expansé en est gargantuesque ! Il sert à boire son café ou son potage, à transporter son burger ou autre repas, à conserver la viande, le poisson, le fromage, les légumes, les fruits (...) lors des courses alimentaires. Certes ses qualités sont non négligeables puisque le polystyrène garantit l'isothermie, la résistance au choc et la légèreté. Cependant, il a comme défaut principal de ne pas se recycler du tout !
En plus de cela, il n'est pas rare d'acheter un produit qui soit sous 2 voire 3 emballages différents ! Les québécois étant habitués à prendre leur lunch sur leur lieu de travail, ils privilégient les formats individuels pour en faciliter l'utilisation et le transport. Les poubelles sont ainsi vite débordées de plastiques non recyclables...

Enfin, une consommation destructurée par rapport aux saisons et peu regardante sur le respect de l'environnement et de la santé. Je conçois qu'un hiver de 5 à 7 mois ne favorisent pas l'agriculture locale durant une bonne partie de l'année. Cependant, les produits importés proviennent de pays lointains mais aussi peu scrupuleux par rapport à l'utilisation des pesticides! Ainsi, il n'est pas rare de voir arriver en plein hiver des fruits et légumes du Mexique, Chili ou autre pays sudaméricain mais aussi des Etats-Unis. C'est ainsi que ces produits complétement formatés pour être beaux, brillants, propres et bien portants, m'ont fait prendre conscience des manipulations réalisées en amont pour obtenir de tels résultats (utilisation de produits chimiques pendant et après récolte, transport routier des produits).
Par ailleurs, la présence d'OGM, de graisse hydrogénée et de gras trans dans beaucoup de produits m'a forcé à jeter un oeil scrupuleux sur toutes les étiquettes avant d'acheter... J'ai ainsi fini par ne consommer que des produits biologiques, locaux et naturels ; habitude que j'ai conservée en revenant en France.

En conclusion, je dirais que c'est certainement la fusion entre mon envie de protéger cette magnifique nature - omniprésente au Canada- et mon effarement devant le manque de respect et le gaspillage des ressources qui ont fait que je me suis penchée à mon niveau sur la problématique de réduction des déchets dans le cadre de mon essai-stage de MBA.

Mes savoirs et formations

A la suite d'un baccalauréat scientifique (spécialité SVT), j'ai commencé mes études supérieures dans une école de communication, l'EFAP, à Lille.
Au cours de cette première formation, je me suis passionnée pour le marketing. C'est ainsi que, pour finaliser ma maitrise, j'ai décidé de consacrer mon mémoire de fin d'études au sujet suivant :" LE MARKETING DES PRODUITS LIGHTS OU LE JEU DE L'ILLUSION".
(Si vous souhaitez le consulter, n'hésitez pas à m'en faire part!)

J'ai ensuite décidé d'allier l'utile à l'agréable en partant 2 ans et demi au Canada pour faire un MBA Marketing (Master of Business and Administration) à l'Université Laval à Québec (Québec, CANADA).
Au cours de cette formation, j'ai tout d'abord étudié la gestion des entreprises avec des cours sur :
- la comptabilité,
- la finance corporative,
- le management,
- la gestion des opérations,
- l'aide à la décision (statistiques)
- les systèmes d'information.

Par la suite, j'ai suivi des cours en marketing :
- Politique de prix
- Politique de produit
- Politique de promotion
- Politique de distribution
- Psychologie du consommateur
- Méthodologie de la recherche en marketing
- Méthodes d'analyse de données en marketing

Pour mes matières de spécialisation, j'ai choisi d'affiner mes connaissances dans 3 domaines spécifiques, qui sont pour moi primordiaux dans le contexte actuel :
- Les systèmes de gestion environnementale
- Le marketing des services
- L'e-marketing et la gestion de la relation client (CRM)